Une initiative portée par plusieurs candidats à l’élection présidentielle de 2017, qui s’est vu en première de couverture de nombreux médias. Après les résultats du scrutin nommant Emmanuel Macron à la tête de la présidence de la république française pour 5 ans, la question s’est fait plus discrète dans la sphère médiatique.
Pourtant face à l’urgence climatique actuelle, il est osé de parler d’effet de mode. La question de la transition énergétique en faveur d’énergie renouvelable n’est pas un simple outil politico-médiatique en période électorale. C’est une cause défendue et portée par de nombreuses associations et organisations non-gouvernementales.
L’association NégaWatt lutte depuis 2003 pour proposer des alternatives aux énergies fossiles et à la sortie du nucléaire. Le 25 Janvier 2017, elle a publié en ligne son scénario 2017-2050 qui apporte des solutions concrètes pour procéder à la transition.
Transition énergétique : un scénario possible, porté par plusieurs acteurs
En 2017, la question du passage à l’énergie renouvelable n’est pas qu’une priorité pour les associations et organisations écologiques. On assiste à une prise de conscience générale, de la part des particuliers mais aussi des entreprises.
La preuve avec ekwateur.fr, une start-up qui propose l’accès à l’énergie renouvelable à des prix plus intéressant que la tarification classique sur des énergies fossiles. Ce fournisseur alternatif et collaboratif fournit déjà 53 établissements français publics.
L’entreprise base son service sur une consommation en autogestion grâce à des outils technologiques adaptés. Preuve que les actions menées à petite échelle ont un impact significatif sur la consommation énergétique globale.
Lutte générale : changez les modes de consommation
Dans son scénario en faveur de l’énergie renouvelable, NégaWatt base son dispositif sur deux axes : sobriété et efficacité énergétique. Ces solutions visent en premier lieu à réduire de moitié la consommation actuelle : lutte contre le gaspillage, mode de vie plus économe, amélioration des performances des infrastructures (logements, transports, équipements), etc.
L’énergie renouvelable, troisième cheval de bataille
Certes la réduction de la consommation est un enjeu primordial, tout comme l’optimisation des infrastructures. Toutefois le nerf de la guerre se situe dans le recours à l’énergie renouvelable pour réduire considérablement l’émission de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique.
Un challenge de taille. En 2015, cette forme de ressources représentait 14,9% de la fourniture énergétique. Mais l’association ne perd pas espoir et présente une liste de mesures concrètes pour parvenir à l’objectif « 2050 – 100% renouvelable ».
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Les alternatives aux énergies fossiles et fissiles
L’objectif est clair : substituer l’électricité et le biogaz d’origine renouvelable aux combustibles fossiles et leurs dérivés (pétrole, gaz, charbon, diesel, essence). D’où la nécessité de moderniser les infrastructures pour disposer par exemple d’un parc automobile 100% électrique ou à moteur hybride.
Autre mesure phare : renoncer à l’atome qui fournit les ¾ du courant consommé en France aujourd’hui. Une mesure qui entraînerait la fermeture des 58 réacteurs nucléaires qui occupent le territoire, après 40 ans de fonctionnement.
Pour parvenir à ce scénario la part des ressources dites vertes doit logiquement augmenter. Pour la France, c’est la biomasse qui deviendrait le fournisseur énergétique numéro 1 (déjà premier parmi les méthodes éco-responsable). En deuxième place, l’éolien suivrait de près.
Le solaire photovoltaïque et le biogaz seraient eux, utilisés à moindres mesures. D’après les experts de l’association cette mutation mènerait la France à un bilan neutre en carbone à l’horizon 2050. Toutefois pour y parvenir, l’organisme tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de la mise en place du dispositif.
L’objectif le plus complexe à atteindre étant la réduction de la consommation par 2, qui concerne à la fois les mesures entreprises par l’ensemble de la population et la transition des infrastructures et de l’univers industriel actuel.
En plus de l’impact écologique bénéfique, ce scénario présente un avantage économique important et entraînerait une création massive d’emplois.
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